Conseil de surveillance de l'Hôpital du 18 décembre 2017

Publié le par Tarbes Citoyenne

Conseil de surveillance de l'Hôpital du 18 décembre 2017

Tout d’abord nous constatons les meilleures « difficultés à recruter des aides soignantes » mais rien n'est fait pour surmonter ces difficultés.


Priorité est donné au remboursement de la dette et au pas de charge, au détriment des investissements nécessaires.


Lu dans un rapport : " Consommation et production de soins - parts de marché ". Je suis choqué de l’utilisation de tels termes et le dit : «  donc vous affirmez que la santé est une marchandise et le malade un produit »

 6, 7 millions simplement pour le remboursement de la dette.


Déficit 2017 : 4, 624 millions d'euros, baisse de l'autofinancement prévisionnel 2018 de 3 millions d'euros, qui passe ainsi de 5,7 millions en 2017 à 2,7 millions pour 2018. Difficultés quant à la trésorerie.
Produits prévus à la baisse de 2,9 % et baisse des dotations et baisse du prix des actes.
L'établissement ne peut donc emprunter mais disent-ils , il faut reconstruire un établissement neuf en dehors de Tarbes, pour un coût estimé à 200 millions d'euros , ce qui est peu crédible, autour de 300 serait plus réaliste selon d'autres études . 
On ne peut emprunter mais on veut un établissement nouveau à 300 millions. Pas sérieux.
C'est la faute aux murs actuels disent-ils . Non ! suis je obligé de répondre, c'est à la politique de santé qui est menée depuis des décennies, bien des établissements connaissent une situation pire et vous cautionnez cette politique.
Bref le débat s'engage, comme chaque année et c'est de pire en pire. Les échanges sont tendus, jusqu'au moindre détai. Sans oublier le bilan social dramatique pour les personnels.
Ma conclusion à été et pour répondre à quelques remarques : devant une telle situation, je préfère cultiver la critique que de me couler dans la pensée dominante. 
Je n'ai pu garder ces remarques pour moi, tant on est dans un monde de fous en concurrence entre inconscience et complicité. La soumission aux belles personnes et gens de pouvoir existe bien. Hélas, il manque les gens de la rue .

Pierre Montoya, conseiller municipal et communautaire Tarbes Citoyenne

Publié dans Santé

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