Compte-rendu Conseil municipal Tarbes – lundi 27 septembre

Quatre  interventions de vos élu.e.s du groupe TCES : les jardins de l'Echez (Cathy Laüt) , l'avenir de l'ancienne école Charles Perrault, la circulation cyclable, notamment dans les ronds-points (Rébecca Caley) et la Semi et la vacance des logements (Christophe Cavaillès)

Délibération 2 : compte-rendu des décisions prises par le maire, notamment la gestion des jardins partagés de Tarbes – intervention Cathy Laüt

Les jardins de l’Echez existent depuis plus de 20 ans et ils agissent comme  un îlot de citoyenneté et de démocratie. Pour devenir adhérent des jardins, 3 conditions sont requises : être habitant de Tarbes, ne pas être imposé sur le revenu et s’acquitter de la cotisation annuelle.

  Se croisent dans le jardin de l’Echez des personnes de tous horizons, en toute convivialité. Le vivre ensemble n’est là pas un vain mot, on y trouve un esprit d’entraide et de solidarité.

Ce jardin représente énormément pour tous les jardiniers, cette activité devient pour certains un rempart contre la solitude. C’est aussi un important soutien qui leur permet d’avoir une nourriture saine qu’ils  pourraient difficilement s’offrir.

  Pour certaines familles c’est même vital : un jardinier m’a dit être fier de faire pousser ses légumes pour nourrir sa famille, cela lui évite d’aller au Secours Populaire et lui permet de  garder sa dignité.

 Pour une autre femme seule, percevant un petit salaire, mère d’enfants qui suivent des études supérieures, c’est un bonheur de faire quelques conserves que ses enfants amènent, ainsi que quelques légumes frais. Nous aurions des dizaines de témoignages de ce genre.

  Parfois ils organisent des échanges autour d’un repas partagé où d’un apéro dînatoire de façon à souder une amitié durable.

   Ils étaient loin de penser qu’ils allaient être les victimes du bras de fer entre les 2 anciens présidents des jardins de L’Echez et des jardins de Mirasol, Perseigna .Ces derniers, qui ne se sont pas préoccupés des jardins pendant des années, créent soudain, chacun de son coté, une nouvelle association.

  Le premier était jusqu’à présent président de l’association des jardins Mirasol et Perseigna, jardins presque à l’abandon car très peu d’entre eux sont travaillés, d’ailleurs il pousse même des pneus de voiture sur un jardin de Mirasol. Il a décidé de regrouper les 3 jardins en s’autoproclamant président et en créant avec 4 autres personnes un bureau d’association et en déposant des statuts, sans se préoccuper des adhérents des 3 jardins. Pour un ancien adjoint à la vie associative c’est quand même phénoménal.

 L’autre personnage  a créé en juillet dernier l’association Les Amis du Jardin, mais sans jardin, car il ne désire rien avoir à faire avec la ville. Il a repris l’association des Jardins de l’Echez par une Assemblée générale qui en a modifié les statuts et renouvelé le conseil d’administration. Il a changé l’objet de l’association qui n’a aujourd’hui plus rien à voir  avec les Jardins de l’Echez. Comment se permet-il d’abandonner les jardiniers qui lui ont fait confiance il y a quelques années ? Pendant 6 ans ces derniers n’avaient pas eu d’assemblée générale, ni constaté un intérêt quel qu’il soit de la part de ce président.

 Le plus  triste dans ce problème d’égos, c’est que tout cela s’est réveillé bizarrement après les élections municipales : comme nous a dit un jardinier « nous sommes des victimes collatérales de leur règlement de compte ». Tout cela pourrait être risible si les jardiniers ne se retrouvaient pas pris dans un étau : elles & ils ne savent plus quoi faire, entre l’un qui cherche à les faire adhérer à sa nouvelle association et l’autre qui leur parle d’expulsion s’ils y adhèrent,  cherche d’autres raisons tout aussi ridicules pour leur faire peur et les faire partir. 

  Nous voulons, Monsieur le Maire, mettre fin à cette situation ubuesque. Il faut y apporter une solution démocratique ; il faut programmer rapidement une assemblée générale extraordinaire des 3 jardins ; il faut inviter tous les jardiniers à voter les statuts, le règlement intérieur et le conseil d’administration, qui élira ensuite & en toute clarté sa présidente ou son président et le bureau de l’association.

 Évidemment, nous espérons que les anciens présidents auront la décence de ne pas se représenter vu la prestation déplorable qu’ils ont montrée pendant leur mandat et surtout après.

Délibération 6 : désaffection et déclassement des bâtiments de l’ancienne école Charles Perrault (intervention Laurent Rougé)

Nous avions prévu une intervention sur l’avenir et la destination nouvelle de ces locaux. Le maire ayant répondu à notre question dans son introduction (à destination du tissu associatif), l’intervention s’est avérée inutile.

Délibération 11 : Autorisation de programme et crédits de paiement – Opération requalification de la rue du Corps Franc Pommiès – intervention Rébecca Caley

Le projet d'étude du futur giratoire de la route de Pau va t'il prendre en compte un aménagement cyclable avec mise en continuité de la traversée ouest / est de Tarbes ? Nombre de cyclistes tarbais dénoncent, entre autres, la dangerosité des ronds-points, il est urgent d'agir !

Délibération 13 : Présentation annuelle de la mise en œuvre des mesures de redressement mises en place par la SEMI Tarbes – intervention Christophe Cavaillès

Nous allons voter pour cette délibération - mais une remarque cependant Dans la note de situation de la SEMI annexée au projet de délibération, il est fait état de 112 logements vacants de plus de trois mois (l’équivalent de plus de 8% de l’offre commerciale est il précisé) soit un manque à gagner de pour l'organisme de 774 K€ de loyers en 2020.

Pourriez vous nous expliquer pourquoi ces logements sont vacants.

Est ce le prix des loyers qui est trop élevé ?

Est ce l’état de ces biens qui empêche leur mis à disposition ?

ou bien est ce dû à un niveau de demande insuffisant ?

Nous vous suggérons dès lors de proposer ces logements vides aux Tarbaises et Tarbais privés de logement, dans des situations des plus difficiles ou bien encore les mettre à disposition ou de les réserver, éventuellement avec l’aide d’associations spécialisées, à des personnes victimes de violences conjugales.

Les élu.e.s TCES : Rébecca Caley – Christophe Cavaillès – Hervé Charles – Cathy Laüt – Laurent Rougé